(Article 81)  2013

De la posture juste à

la stabilité globale

Quelques idées pour améliorer sa pratique

- Chercher l’exercice qui amène le positif : c’est un moyen de découvrir les bons effets et de renforcer sa santé.

- En observant l’assise d’une personne, on peut deviner dans quel état mental, émotionnel le sujet se trouve ; l’attitude corporelle reflète le fond.

- Le Hatha Yoga intègre obligatoirement les dimensions du souffle et du mental. Celles-ci convergent vers un état de bien-être et d’ouverture (ou changement de plan de conscience).

- Cultiver le souffle juste, moteur du physiologique, et la présence pour découvrir, accompagner au plus près.

(JCL)     

Article 54 - 2013

FERMETE et DETENTE dans la posture

L’association de ces deux mots parait antinomique ; comment peut on maintenir une posture en détente ?

Commençons par découvrir, la posture assise par exemple.

Assise sur les talons, les fesses posées sur le bord du zafu glissé entre les pieds, ce qui soulage la pression sur les chevilles et me permet de basculer légèrement le bassin vers l’avant, puis je décambre un peu la colonne vertébrale au niveau lombaire, facilitant ainsi l’alignement de la colonne.

A) J’installe les bras, mains posées dans le giron l’une sur l’autre, paumes vers le ciel. Je verticalise ensuite la colonne vertébrale en partant du sacrum, lombaires, dorsales, cervicales, puis je pousse le sommet du crâne vers le ciel. Mentalement je visualise ces zones et rectifie la posture si nécessaire.

J’ouvre ensuite le thorax, repoussant les épaules vers l’arrière, creusant un peu l’espace entre les omoplates.

Dans cette phase d’installation de la posture, c’est la fermeté qui domine, les mots « décambrer, aligner, pousser, ouvrir, creuser » sont toniques.

B) Lorsque je suis enfin immobile (le but étant de rester longtemps dans la posture le plus confortablement possible), je vérifie où est ce que je ressens des tensions, des petites douleurs :

L’avant des cuisses est inutilement contracté, je détends ; j’écarte un peu les genoux, un peu les orteils vers l’extérieur pour me sentir plus confortable. Je détends les fesses, les bras, les épaules qui sont remontées, la nuque trop raide ; je détends tout le visage, les joues, le front...

Je prends conscience alors que fermeté ne veut pas dire raideur ou contraction maximale qui amène crispation et fatigue, mais le tonus juste permettant l’immobilité et la durée dans la posture juste.

Puis au bout de 5 à 10 minutes je reviens sur mon attitude, la détente a permis l’allongement en douceur des muscles des cuisses, des coups de pieds, je ne ressens plus ces fourmillements dans les jambes, les pieds, mais les lombaires se sont creusées, les épaules un peu affaissées vers l’avant, la nuque s’est creusée le menton vers l’avant ; je rectifie la posture.

Détente ne veut pas dire démission ou laisser aller et l’on revient alors vers la fermeté justement dosée.

La détente augmente la souplesse des articulations, tendons, ligaments, aide à réduire les tensions musculaires.

La fermeté c’est maintenir l’attitude sans démission ni affaissement, permettant aussi cet état de vigilance, de pleine conscience.

La posture est toujours un équilibre entre ces deux entités : fermeté et détente, équilibre entre le « vouloir » et le « lâcher prise » favorisant l’état de concentration.

- Monique L.-

        article 199 - novembre 2013

Extrait du cahier technique de JCL

"Une Once de Pratique ..."

disponible chez l'auteur

      article 200 - décembre 2013

Nouvelle adresse du site yoga

Cliquez ici >>   Posture : devinette (fiche 11)

article 195 - septembre 2013

Comment améliorer

son caractère

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« Voici une méthode efficace pour former votre caractère :

Recherchez la compagnie des sages et des saints ; vous serez transformé par leurs puissants effluves spirituels.

Ne dites pas : « Je ne peux trouver, à cette époque, de véritables sages » ; c'est une erreur, car il y en a par milliers.  

Soyez humble et sincère, cela vous apportera le succès.

Le caractère est la barque conduisant à la sainteté. »

Swami SIVANANDA

Article 196 – septembre 2013 

YOGA et relation à l’autre (1)

Quelle que soit l’envie que nous ayons de trouver un endroit solitaire pour échapper à la foule et au bruit, nous en reviendrons toujours à cette évidence : l’homme est fait pour vivre en groupe.

Si le yoga ne tient pas ce fait inéluctable en ligne de compte, il ne saurait répondre à sa définition : le yoga est la science de la juste manière de vivre.

Dans sa racine, le mot Yoga porte la notion de lien. Nous devons lui demander de nous relier à nous-mêmes, mais aussi à l’autre.

Je vais dans ma salle de yoga. Je m’installe sur mon tapis de sol comme sur ma petite île de paix ; les yeux fermés, j’écoute la voix du professeur. Elle vient du fond des âges pour m’aider à me retrouver moi-même. Oui, je sens mon corps, et les courants d’énergie qui me traversent. Je ne peux éprouver leur sillage que si je me coupe de l’ambiance extérieure qui me baigne d’habitude. Comme disent les textes zen : « Je retourne à la maison ». J’ai fermé mes volets, tiré mes persiennes, j’ai oublié le monde et ses tracas. C’est déjà beaucoup.

Cependant, l’erreur consisterait à m’en tenir là. Beaucoup de gens se sont laissés prendre au piège, et ont fait de leur recherche intérieure un refuge, une tour d’ivoire, l’emblème d’une fuite.

En fait, une vie réussie ne se plaît ni dans la solitude, ni dans la société. Nous avons besoin d’unir ces contraintes. On lit dans les Mémoires d’un homme qui s’était retiré au fond des bois cette phrase : « J’ai, dans ma hutte, une chaise pour la solitude, deux pour l’amitié, et trois pour la société ». Ainsi de notre existence : nous ne trouvons l’équilibre que dans un ajustement aux lois de la vie.

Croire que le Yoga consiste à baisser la tête vers son nombril est une erreur que la tradition nous pousse à éviter. En effet, c’est dans le système des ashrams que le yoga s’est perpétué jusqu’à nos jours.

Or, qu’est-ce qu’un ashram ? C’est le lieu d’une vie communautaire centrée autour des enseignements transmis par le maître à ses disciples. A la base, il y a un contrat tacite : le maître enseigne, et les disciples s’ingénient à faciliter la vie matérielle de celui qui les guide.

Il est émouvant de constater que la vie spirituelle a besoin du manger, du boire et du dormir pour prendre son essor.

De même, nos nécessités pratiques deviennent belles d’être inspirées par un idéal qui les dépasse mais leur donne un sens profond.

Un sage zen disait : « Avant l’illumination, coupez du bois, allez chercher de l’eau à la fontaine, après l’illumination, coupez du bois, allez cherchez de l’eau à la fontaine ». Ainsi peut-on dire : « avant l’illumination, j’ai parlé à mon frère, à mon ami, à mes élèves, après l’illumination, j’ai parlé à mon frère, à mon ami, à mes élèves ».

Le yoga ne saurait en aucune manière nous couper du monde. On a remarqué que ceux qui s’engagent sur la voie subissaient pour un temps la contrainte d’un repli, comme si la nouveauté de leur expérience les obligeait par contraste à rejeter pour un temps ce qu’ils avaient aimé.

Pourtant une trajectoire éprouvée ramène le chercheur vers ses semblables. L’aventure est arrivée au Bouddha : ayant atteint l’illumination, on dit qu’il eut à faire un choix entre une joie éternelle et un retour à l’humanité. Il choisit l’homme. Et depuis, les grandes âmes, les Mahatmas sont devenus pareils à lui : boddhisattvas. Des hommes et des femmes éclairés qui reviennent se jeter dans la mêlée.

Un sage rabbin disait : « Si je veux sauver celui qui se noie, je ne le tirerai pas d’en haut par les poignets, mais je serai à ses côtés, en bas, pour l’aider à remonter à la surface ».

Merci à Micheline Flak pour cet excellent article

- à suivre -

(source : site Samtosha)

Article 197 – septembre 2013 

Les pensées d’André Van Lysebeth (1) 

Le yoga, tant physique que mental, l'élément capital pour obtenir des résultats importants est, heureusement, à la portée de chacun et ne dépend ni de l'âge, ni du sexe, ni de l'état physique.

Il s'agit de la régularité. La petite dose quotidienne donne des résultats impressionnants, tandis qu'en procédant par à-coups on n'obtient pas les résultats attendus, même en pratiquant un nombre égal d'heures au total.

Toutefois, jamais la moindre séance de yoga n'est exécutée en vain.

IL  y a toujours un bénéfice lorsqu'elle est pratiquée suivant la technique prescrite.

 Articles 103 - octobre 2013

 Avoir de la patience.

Un mental agité (rajasique) demande toujours du nouveau. Il veut de la diversité. La monotonie lui déplaît. Il veut changer de place, changer de nourriture, en un mot changer de tout.

Mais il faut entraîner votre mental à se fixer sur un objet. Ne vous plaignez jamais de la monotonie. Il vous faut avoir de la patience, une volonté adamantine et une infatigable persistance. Alors seulement vous réussirez dans le yoga. Celui qui veut toujours du nouveau est tout à fait inapte au yoga.

Il faut vous en tenir à un lieu, un maître spirituel, une méthode, un système de yoga. C'est la voie qui conduit au succès positif.

(Swami Sivananda)

   article 198 – octobre 2013

Harmonie Mentale

(photo jcl)

► Notre monde moderne exige d'être « efficient », que l'on confond parfois avec s'agiter et galoper dans tous les sens. Trop parler gaspille de l'énergie mentale et remplace l'action. En économisant ses mots, ils gagnent d'autant en puissance et en poids. Gare aux bavards qui téléphonent pendant 3/4 d'heure...

► Un moyen éprouvé pour simplifier sa vie, c'est d'être véridique : c'est là une importante vertu yogique pour la paix de l'esprit. Pour pouvoir se permettre le luxe inutile de mentir il faut aussi disposer d'une mémoire à toute épreuve ! Le menteur se complique idiotement la vie.

La vérité finissant toujours par se savoir, autant la dire maintenant.

► Ne laissons surtout pas passer une seule journée sans rire ! Et ne pas se prendre trop au sérieux, ni même la vie. Un humoriste a dit : « Ne prenons pas la vie trop au sérieux ; de toutes façons, on n'en sortira pas vivants...»

► Enfin, la pratique de la méditation est essentielle au bonheur. Chaque jour, elle nous relie à nouveau à notre source cachée, là où règnent la paix et la tranquillité.

-André Van Lysebeth- (mon premier formateur en yoga intégral -jcl-)  

  article 147 – septembre 2012

                                                                                Paroles de sage

 L’oiseau qui veut guérir 

L'oiseau qui veut guérir

s'offre aux rayons du soleil,

recherche la lumière, la puissance

qui donne, renouvelle la vie.

 

Ne prends pas refuge dans l'obscurité

comme si tu cherchais à mourir.

 

Expose-toi, au feu de l'Esprit,

qui renforcera ton âme,

ranimera ta vitalité perdue.

 

Le mystérieux esprit qui se tient en toi

est capable de bien des prodiges.

 

Il a le pouvoir de ramener

le printemps au milieu de l'hiver.

C'est lui qui gouverne

les saisons de l'âme.

Sagesse Amérindienne

Article 192 – juillet 2013

Bienfaits de la mer

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Exercice sur la plage

La plage est un terrain à ciel ouvert, propice pour faire de l’exercice et profiter de toutes les activités estivales de plein air. Sachez que, à allure équivalente, marcher sur le sable permettrait de consommer 50% plus de calories que sur une surface solide.

Le yoga, tonifiant pour le corps et courant sur la plage pour les lève-tôt, est toutefois une excellente discipline pour se relaxer, assouplir le corps et respirer l’air de la mer, parfaits moyens pour rester en forme.

Il est préférable de s’exercer tôt le matin ou tard dans l’après-midi. Avec ce temps bien chaud, assurez-vous de vous rafraîchir par la boisson, les fruits frais et les glaces (occasionnel pour le plaisir). Adapter son activité et ses repas à la température climatique.

Bienfaits du sel de mer

L’eau salée est un astringent qui accélère la cicatrisation. Ces capacités de guérison sont profondes et d’ailleurs bien documentées par certains chercheurs.

Boire une tasse ou au moins une poignée d’eau serait une exceptionnelle solution de nettoyage interne.

Vous pouvez aussi inspirer lentement l’eau salée dans le nez pour nettoyer vos sinus et ouvrir vos voies aériennes (netti du yoga).

Flotter dans l’eau de mer est, par ailleurs, un excellent moyen pour atténuer les tensions et stress accumulés dans la journée.

Laissez-vous bercer par l’eau (planche ou posture de Shavasana).

Et des algues

Riche en iode, et minéraux comme les autres fruits de mer, les algues sont sans gras et donc très peu caloriques. C’est l’une des sources de minéraux les plus riches du règne végétal, ayant accès à l’abondance des minéraux de la mer.

Une des plus bénéfiques de leurs propriétés thérapeutiques est leur capacité à éliminer le strontium radioactif ainsi que les métaux lourds de l’organisme.

Vous pouvez aussi les incorporer dans le bain ou un enveloppement de boue d'argile.

(Jean Claude)

  article - août 2013

Et si nous adoptions la devise

du cadran solaire ?

"je ne marque que les

heures ensoleillées"

article 193 – août 2013

La posture de yoga

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enrichit votre corps et votre mental

Ce mot signifie « siège » ou « position ». Quand on pense au yoga, on pense habituellement à cette branche, aux postures destinées à acquérir souplesse et tonicité. A un niveau plus profond, asana conduit à l'intégration complète corps-esprit, état dans lequel vous devenez conscient du flux énergétique qui vous traverse. Pratiquer les âsanas permet d'agir en totale conscience.

Dans la grande épopée indienne qu'est le Bhagavad Gita, le Seigneur Krishna demande au premier archétype humain Arjuna de s'établir dans l'être, puis d'accomplir un geste en concordance avec la loi de l'évolution. En sanskrit, l'expression Yogastah kurukar-mani signifie « Une fois installé dans le yoga, accomplis l'action ». Le mot yoga se réfère ici à l'intégration et à l'unification de l'esprit, du corps et du mental.

Les postures du yoga enrichissent formidablement votre corps et votre mental. Elles contribuent à créer l'équilibre, la souplesse et la force, qualités essentielles pour mener une vie saine et dynamique. Quand il est mené vigoureusement et par étapes, le yoga est également un exercice d'aérobic efficace pour améliorer votre forme cardiovasculaire.

En plus des bienfaits immédiats obtenus par l'accomplissement des postures, les âsanas exercent aussi une influence durable pendant la journée. Si vous accomplissez régulièrement les âsanas, vous vous sentirez plus souple sur le plan physique et émotionnel. La souplesse marque la différence essentielle entre la vitalité de la jeunesse et la lassitude de la vieillesse.

Il existe une devise yogique pleine d'enseignements : « La souplesse infinie est le secret de l'immortalité ». De même qu'un palmier s'adapte plutôt que de résister aux vents violents, un corps et un mental souples vous permettent de vous adapter aux changements inévitables de la vie. La pratique régulière des âsanas cultive la souplesse tout en vous aidant à expulser les toxines qui stagnent dans votre corps et entravent la libre circulation de l'énergie vitale.

(Deepak Chopra)

     Article 194 – septembre 2013

Yoga, performance acrobatique ?

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Le yoga est plus un état d'esprit qu'un ensemble de techniques.

Le hatha-yoga, et le yoga en général, découle du respect du corps comme instrument de manifestation de l'individu tout entier, comme résultat et dépositaire de toute l'expérience de l'espèce humaine depuis le début de l'évolution, en fait depuis que la vie se manifeste sur la terre.

Le hatha-yoga se tourne vers l'intérieur du corps. Il ne veut pas construire une musculature imposante, mais agit en profondeur sur les organes, le système nerveux, la respiration.

Son but : contrôler pour perfectionner l'individu tout entier. C'est pourquoi le véritable yoga n'est pas ce qui se voit de l'extérieur et la performance acrobatique n'a aucune valeur en tant que telle.

(André Van Lysebeth)

Aricle n°30  (2009)

 Pratique progressive : la PINCE.

Variante : la Pince Debout - mains sous les pieds -

Je suis debout, pieds joints, je me concentre sur la verticalité. Je ferme les yeux car cela aide à l'intériorisation. Je plie légèrement les jambes, je commence lentement à courber la tête vers l'avant. Je visualise mentalement les vertèbres une à une et l'étirement arrière, sans brusquerie, de la colonne vertébrale ainsi produit. La lenteur aide à « vivre » et non pas seulement « faire » un exercice.

Puis, je détends les bras et je les laisse pendre, ainsi que la tête ce qui attire mon corps vers le bas. Le buste est proche des cuisses. La respiration est calme et c'est à ce moment précis que j'en prends conscience. Sur l'inspiration, mon corps s'allonge un peu. Mes côtes s'ouvrent légèrement sur l'expiration, rapprochant le thorax encore un peu plus des cuisses.

Plus je m'installe dans la détente, plus les muscles s'allongent. Mes mains qui touchaient juste par terre du bout des doigts reposent maintenant à plat jusqu'au poignet. Peu à peu la tension arrière des mollets et des cuisses se dissipe et mes jambes se tendent.

Consciemment je parcours tout mon corps à la recherche d'une zone contractée à détendre (le cou, les épaules...). Je prends ensuite conscience du massage des organes abdominaux dû à la fermeture du corps vers l'avant et à la mobilisation du diaphragme par la respiration, ainsi que du dégagement des organes de l'arrière du corps (reins, surrénales...). Je réalise aussi l'étirement des espaces intervertébraux qui libère les disques, les nerfs. Ma tête est un peu lourde, je ressens des picotements dans les mains, le sang y afflue ...Puis en glissant les mains sous les pieds jusqu'aux poignets, j'accentue l'étirement. J'ai la sensation de fermer le cercle du corps, créant ainsi une unité.

J'inspire en étirant les bras, la nuque, le dos, les jambes, et je relâche sur l'expiration. L'étirement qui s'en suit libère des tensions musculaires. La circulation d'énergie dans ce cercle m'apparaît. Puis je diminue l'intensité de l'exercice et j'apprécie le bien être.

Le retour à la verticale se fait très lentement, en gardant un maximum de relâchement. Je sors une main puis l'autre de dessous le pied, etje me redresse à partir du bassin. J'apprécie la dépression des organes abdominaux pressés jusque là comme des éponges et qui se gorgent maintenant du sang « neuf » qui afflue. Les vertèbres se réalignent, tous les nerfs intervertébraux sont décoincés. J'ai envie alors d'une grande inspiration. La cage thoracique s'ouvre, je redresse la nuque puis la tête, (une sensation de vertige pourrait être le signe que je me suis redressée trop vite) la pression de la circulation cérébrale se réduit peu à peu.

Le retour à la verticale est agréable après cet étirement de la colonne vertébrale soumise à la pression atmosphérique inversée. Les épaules sont relâchées ainsi que la nuque, la circulation sanguine est vivifiante.

Debout j'apprécie la détente du dos, des épaules, de la nuque et le massage abdominal, la respiration calme, les battements du coeur, ainsi que la « douche » cérébrale.

Le temps de pause après la posture est important pour prendre conscience de ses effets bénéfiques et pour se remercier de la posture.

Pendant toute la posture cette attention portée aux sensations m'entraîne à la concentration si bien que j'en oublie le monde extérieur. Je suis là en moi-même, le mental s'est tu et s'est donc reposé.

J'ai parcouru trois koshas, du physique (par le musculaire) vers l'énergétique (par la respiration) puis le mental (par la concentration). Ce parcours n'est toutefois pas successif mais alternatif puisque l'approfondissement de ces trois plans : musculaire, respiratoire et mental, interagit.

- Monique -

  article 181 - mars 2013

 

 

 

 

Emotion

 

"j'ai pas peur, j'ai pas peur, j'ai pas peur

j'ai pas peur, ...........

.........   "

 

 

 

 Article 183 – avril 2013

  Pourquoi le yoga ne réussit-il pas à tous ? 

Certaines personnes n’ont pas trouvé dans le yoga les bienfaits qu’elles en espéraient.

Trois raisons peuvent l’expliquer :

- Une mauvaise pratique. L’Occidental cherche à aller de plus en plus vite, à battre des records. Il est impatient. Presque toujours, il veut faire ses exercices trop vite, trop longtemps, trop souvent. Le yoga est long à apprendre, comme tout ce qui est oriental.

- Un professeur insuffisant. Il n’existe encore ni école officielle, ni diplôme. Devant son succès, beaucoup renseignent sans avoir appris, ou enseignent, sous ce nom, une simple gymnastique assouplissante.

Aussi, renseignez-vous sur les qualifications de vos éventuels professeurs, auprès d’une des deux Fédérations qui forment des enseignants qualifiés, en plusieurs années de cours pédagogiques.

- Le fait, parfois, de s’initier seul, à l'aide d’un livre même excellent. Il est très difficile d’assimiler les techniques et, plus encore, le rythme des leçons, par simple lecture. Le yoga doit, au moins au début, se transmettre de maître à élève. Les livres servent comme aide-mémoire. Les pratiquants solitaires risquent certains accidents.

Les sujets atteints d’un début de rhumatisme au cou souffrent violemment après la posture sur la tête prise à tort et à travers, la pratique maladroite du lotus peut provoquer des douleurs du genou, par exemple.

Certaines postures qui compriment les veines des membres inférieurs aggravent les lourdeurs en cas de varices.

Mais les apprentis indépendants risquent surtout de perturber leur organisme par des exercices respiratoires mal faits, et répétés trop souvent, notamment ceux où l’on suspend sa respiration à l’excès: vertiges, maux de tête, insomnies, sont les sanctions les plus courantes de leurs erreurs.

Bien dirigé, le yoga est source d’équilibre. On en fait même dans les séminaires et les couvents.

Il peut se pratiquer à tout âge. Les gens âgés doivent commencer prudemment. Entre trois à six mois d’entrainement bien compris, vous constaterez alors une transformation suffisante de tout l'être, vous ressentirez un mieux-être, une euphorie assez sensible pour avoir envie de persévérer.

Source : Blogs « Lulu Les bas bleus »  et  « Samtosha »

Merci pour cet excellent article (jcl)

   Article 185 – avril 2013

Yoga

A quel âge peut-on commencer ? 

Le triomphe du yoga pour enfants

Par Simona Gouchan, publié le 16/09/2011

Les cours qui initient les petits à cette discipline millénaire fleurissent un peu partout en France. Rencontre avec Ulrika Dezé, professeure de yoga et auteure du Yoga de Kika (Milan Jeunesse).

A partir de 3 ans mais, à cet âge-là, l'apprentissage est très différent de celui des adultes. Les séances sont beaucoup plus dynamiques, les postures, simplifiées, et les cours intègrent souvent de la musique, du dessin, des jeux et de la relaxation. 

Comment se déroule une séance?

Elle dure en général une heure, par groupes de 10 au maximum. Celle pour les 3-7 ans est construite autour d'un thème : un voyage dans l'espace, au bord de la mer, dans la jungle... Les enfants imitent des animaux qu'ils pourraient croiser (le chien, le cobra...), les éléments de la nature (l'arbre, la montagne...), tout en apprenant les postures. On termine toujours le cours par une histoire relaxante. 

Et pour les plus grands, comment s'articule le cours?

Avec les 8 -13 ans, on tient les postures plus longtemps, on enchaîne une série de salutations au soleil et on travaille davantage la respiration. Les préados ont un stress équivalant à celui des adultes. Avant les vacances scolaires, lorsqu'ils sont en période de contrôles et fatigués, je mets l'accent sur les postures qui permettent d'apprendre à mieux se concentrer, à se relaxer, l'objectif étant de leur offrir des outils pour qu'ils ressentent un bien-être physique et émotionnel. 

Y a-t-il des contre-indications?

Non, je dirais même que le yoga est beaucoup plus doux que la gym pratiquée à l'école. Et, contrairement à d'autres disciplines, il n'y a pas de notion de compétition. Les postures sont tout de suite à la portée des enfants. La progression se fait naturellement, en douceur, au rythme de chacun. 

Quels sont les bienfaits de cette discipline?

Souplesse, équilibre et détente : très vite, on s'aperçoit qu'ils dorment mieux. Le yoga améliore aussi la concentration et l'attention. Et permet même d'améliorer la confiance en soi. A raison d'une fois par semaine, les progrès sont vite visibles. 

 (Simona Gouchan)

Lien direct avec notre page cours de yoga >>  YOGA à Bordeaux

Quelques adresses

Yogamini A partir de 4 ans. 20 M le cours découverte, tarifs dégressifs à l'année. Au Centre de danse du Marais (IVe), au Studio Beyoga (XIVe), et au Studio YogaYoga (VIIIe), www.yogaminiparis.webs.com 

Rasa Yoga De 4 à 7 ans. 15 M le cours, 480 M l'année. 21, rue Saint-Jacques, Paris (Ve), www.rasa-yogarivegauche.com 

Kids Yoga A partir de 5 ans. 15 M le cours. 4, rue de Fleurus, Paris (VIe), www.yogaenfants.com 

Gaya Yoga (Fédération française de yoga). De 7 à 10 ans. 10 M le cours, 275 M l'année (+ adhésion 30 M), 11, passage Saint-Pierre-Amelot, Paris (XIe), www.yoga-paris.com 

Ashtanga Yoga De 4 à 10 ans. 300 M l'année. 5, rue Morand, Paris (XIe), www.ashtangayogaparis.fr 

Ayog Nantes De 7 à 11 ans. 190 M l'année. 10, rue du Loquidy, Nantes (Loire-Atlantique), www.ayog.fr 

Prana Yoga Nice A partir de 3 ans. 8 M. 13, rue Bavastro, Nice (Alpes-Maritimes), http://pranayoga-nice.com 

Aix Yoga Center A partir de 5 ans. 100 M le trimestre, 24, rue Thiers, Aix-en-Provence, www.aixyogacenter.com 

             info - mai 2013

La longue vie des déchets

abandonnés dans la nature

- Cigarette sans filtre  : --- 3 mois,

- Filtre à cigarette :   -----  1 à 2 ans,

- Chewing-gum : ------------ 5 ans,

- Mouchoir en papier : ----- 3 mois,

- Pelure de fruits :  ------- 3 à 6 mois,

- Journal :   ---------------- 3 mois à 1 an,

- Allumette :  -------------- 6 mois,

- Boite en aluminium :  ----- 10 à 100 ans,

- Briquet en plastique :  --- 100 ans,

- Gobelet en plastique : --- 100 ans,

- Sac en plastique :  ------- 100 à 1000 ans,

- Polystyrène :  ------------ 1000 ans,

- Carte téléphonique : ---- 1000 ans,

- Verre :  ------------------ 4000 ans.